Appel à communications

Appel à communications – La figure martinienne, essor et renaissances de l’Antiquité tardive à nos jours

par L'équipe du CeTHiS · Published 06/05/2015 · Updated février 22, 2016 :

http://cethis.hypotheses.org/1788

Le cadre de l’année martinienne 2016 (1700e anniversaire de la naissance du saint) est une bonne occasion de faire le point sur les études martiniennes. La bibliographie concernant saint Martin est immense mais les thèmes de recherche sont également extrêmement nombreux.

On doit bien sûr faire référence aux travaux fondamentaux de Jacques Fontaine pour l’édition des œuvres de Sulpice Sévère, de Clare Stancliffe pour le contexte historique du IVe siècle et de Luce Pietri pour la ville de Tours dans l’Antiquité tardive et le haut Moyen Age. Le contexte archéologique tourangeau a suscité également les travaux de Charles Lelong et de Henri Galinié. Tout récemment on doit à Elisabeth Lorans un renouvellement de la question archéologique de Marmoutier. L’année martinienne 1960-1961 avait été marqué par plusieurs colloques, à Tours, à Ligugé, à Rome, qui restent aujourd’hui des références. L’année martinienne 1996-1997 a été aussi l’occasion de conférences et d’un colloque tourangeau centré principalement sur le thème du partage du manteau et sur Tours.

[Appel à communications en français, en anglais, en italien et en allemand]

Le colloque prévu à Tours en 2016 souhaite aborder la «  figure martinienne  » dans toute son ampleur et tout son rayonnement. Plusieurs disciplines scientifiques, histoire, archéologie, histoire de l’art, études littéraires, ethnologie et anthropologie, théologie, économie politique, sont conviées à converger sur quelques thèmes fondamentaux qui peuvent se présenter de la façon suivante  :

– si l’origine du culte a été bien étudiée (cf. L. Pietri), il conviendra de poursuivre la réflexion sur le rapport entre la diffusion d’un livre et le succès d’un culte ainsi que sur les différentes dimensions du culte martinien. Cette phase originelle implique des fondations en Touraine, en Poitou, mais aussi à Rome et ailleurs en Gaule et en Italie ;

– la caractérisation d’une phase originelle doit permettre d’étudier la question des revitalisations, renaissances, réappropriations, réinterprétations, recharges dans l’histoire du culte en rapport évidemment avec les phénomènes inverses de disparition, déclin, effacement, oblitération, etc… Tout cela a été peu étudié dans les travaux antérieurs. Les différentes dimensions du culte ne se combinent pas nécessairement au même degré dans la même période. Chaque phase d’essor du culte a sans doute ses propres ressorts et sa propre géographie. Il est particulièrement utile de croiser histoire des textes et problématiques archéologiques sur ces différentes phases  : fondations de la période des origines, fondations mérovingiennes et carolingiennes, fondations du Moyen Age central et fondations de périodes plus récentes. A chaque phase se posent des questions d’échelle  : à l’échelle de l’ensemble de l’Europe les régions où le culte est relancé par opposition à celles où il disparaît  ; à une échelle locale le transfert du patronage d’une église disparue à une église nouvelle ne se produit pas nécessairement au même endroit mais peut impliquer une logique de relations locales ;

– comment situer le culte de saint Martin dans cette perspective en Italie, dans les îles britanniques, en Espagne, dans le domaine germanique, dans le domaine scandinave, dans le domaine slave, en Hongrie…

– au sein d’une périodisation large  : origines, période carolingienne, Moyen Age central, Moyen Age tardif, époque moderne, XIXe siècle, XXe siècle, il conviendra d’interroger, outre l’histoire et l’archéologie, selon les cas, le témoignage de la littérature, les données de l’ethnologie et de l’anthropologie (la figure martinienne comme élément majeur du folklore calendaire), la production artistique et musicale, la réflexion théologique (l’activité caritative se place sous le signe de saint Martin à Utrecht à la fin du XIXe siècle ou à Londres en 1924 mais n’est-ce pas spécifique à certains lieux et à l’époque contemporaine?).

– enfin la question historiographique, particulièrement au XIXe siècle, ne doit pas être oubliée.

Les propositions de communications seront formulées en une page maximum et peuvent être présentées en français, anglais, allemand ou italien. Le comité scientifique sélectionnera les propositions en fonction de leur pertinence par rapport à l’argumentaire du colloque.

Le comité scientifique est notamment constitué de Luce Pietri (professeur d’Histoire ancienne, université de Paris IV Sorbonne), Clare Stancliffe (Durham university), Elisabeth Lorans (professeur d’Archéologie médiévale, université de Tours), Bruno Judic (professeur d’Histoire du Moyen Âge, université de Tours), Thomas Deswarte (professeur d’Histoire du Moyen Âge, université d’Angers), Sylvie Labarre (maître de conférences de Latin, université du Mans), Christine Bousquet (maître de conférences d’Histoire du Moyen Âge, université de Tours), Yossi Maurey (professeur de musicologie, Université Hébraïque de Jérusalem), Hervé Oudart (maître de conférences d’Histoire du Moyen Âge, université de Paris IV Sorbonne), Chantal Senséby (maître de conférences d’Histoire du Moyen Âge, université d’Orléans), Bruno Maes (maître de conférences d’Histoire moderne, université de Lorraine Nancy), Robert Beck (maître de conférences d’Histoire contemporaine, université de Tours).

La date limite pour l’envoi des propositions est le 31 décembre 2015.


Call for papers

Saint Martin, expansion and revivals in his popularity from the origins to the present day

2016 will be a St. Martin’s year (1700th anniversary of his birth)  : it is a good opportunity to review the studies on St. Martin. There is a huge bibliography on this subject but the research topics are also very numerous. Reference should be made to the fundamental work of Jacques Fontaine (for editing the works of Sulpicius Severus), Clare Stancliffe (for the historical context of the fourth century) and Luce Pietri (for the historical context of late antique and early medieval city of Tours). Archeological works in the Touraine have been conducted by Charles Lelong and Henri Galinié. Recently it is to Elisabeth Lorans that we owe renewal of archeology in Marmoutier.

St. Martin’s year 1960-1961 was marked by several symposia held in Tours, in Ligugé, in Rome, and remaining references until today. St. Martin’s year 1996-1997 also gave the opportunity to hold conferences centered on Tours and on the sharing of the mantle.

The international symposium organized in Tours in 2016 aims to address the «  martinian figure  » in all its breadth and all its influence. Several scientific fields, History, Archeology, Art History, Literary Studies, Ethnology and Anthropology, Theology, Economics, are called to focus on some fundamental issues that may arise in the following way  :

– if the origin of the cult has been well studied (cf. L. Pietri), further reflection should be exspected on the relationship between the spreading of a book and the success of a cult, as well as on the different dimensions of the cult. This original phase is marked by foundations in Touraine, in Poitou, but also in Rome and elsewhere in Gaul and Italy. The characterization of an original phase should allow to study the issue of revitalization, revival, renaissance, reappropriations, reinterpretations, in the history of the cult in relation obviously with the opposite phenomena of extinction, decline, erasure, obliteration, etc … All this has been little studied in previous work. The various dimensions of the “martinian” cult are not necessarily combined in the same degree in the same period. Each phase of growth of the cult has probably its own springs and its own geography. It is particularly useful to cross history texts and archaeological datas on these different phases: foundations of the period of origins, Merovingian and Carolingian foundations, foundations of the central Middle Ages and foundations of more recent periods. At each stage there are issues of scale: across all regions of Europe where the cult was revived as opposed to those where it disappears; on a local scale the transfer of a patronage of a vanished church to a new church does not necessarily occur in the same place but may involve a logic of local relations;

– how to locate the cult of St. Martin in this perspective in Italy, in the British Isles, Spain, in the Germanic area, in the Scandinavian area, in the Slavic area, in Hungary …

– in a broad periodization: Origins, Carolingian, Central Middle Ages, late Middle Ages, modern era, the nineteenth century, the twentieth century, it will be necessary to examine, in addition to history and archeology, as appropriate, the testimony of the literature, data of ethnology and anthropology (“martinian figure” as a major element of the calendar folklore), the artistic and musical production, theological thought (charitable activity is placed under the sign of St. Martin in Utrecht at the end of the nineteenth century or in London in 1924, but is it not specific to certain places and in contemporary times?);

– finally, the historiographical question, especially in the nineteenth century, should not be forgotten.

Communications proposals will be formulated in one page and may be submitted in English, French, German or Italian. The Scientific Committee will select the proposals according to their relevance to the argument of the conference.

The scientific committee is especially composed of Luce Pietri (professeur d’Histoire ancienne, université de Paris IV Sorbonne), Clare Stancliffe (Durham university), Elisabeth Lorans (professeur d’Archéologie médiévale, université de Tours), Bruno Judic (professeur d’Histoire du Moyen Âge, université de Tours), Thomas Deswarte (professeur d’Histoire du Moyen Âge, université d’Angers), Sylvie Labarre (maître de conférences de Latin, université du Mans), Christine Bousquet (maître de conférences d’Histoire du Moyen Âge, université de Tours), Yossi Maurey (professeur de musicologie, Université Hébraïque de Jérusalem), Hervé Oudart (maître de conférences d’Histoire du Moyen Âge, université de Paris IV Sorbonne), Chantal Senséby (maître de conférences d’Histoire du Moyen Âge, université d’Orléans), Bruno Maes (maître de conférences d’Histoire moderne, université de Lorraine Nancy), Robert Beck (maître de conférences d’Histoire contemporaine, université de Tours).

The deadline for submitting proposals is December 31th  2015.


Call for papers (italiano)

San Martino, sviluppo e rinascimenti dalla Tarda Antichità ai nostri giorni

L’ambito dell’anno «  martiniano  » 2016 (1700mo anniversario della sua nascità) è una buona occasione per fare il punto su gli studi a proposito di San Martino. La bibliografia riguardante san Martino è immensa ma i temi di ricerca sono estramemente numerosi. Dobbiamo naturalmente fare riferimento al lavoro di Jacques Fontaine per l’edizione delle opere di Sulpizio Severo, di Clare Stancliffe per il contesto storico del IV secolo e di Luce Pietri per la città di Tours nella tarda Antichità e l’alto medioevo. Il contesto archeologico della Touraine è segnato dai lavori di Charles Lelong e Henri Galinié. Recentemente si deve a Elisabeth Lorans uno rinnovamento della questione archeologica di Marmoutier. L’anno «  martiniano  » 1960-1961 aveva stato segnato da diverse conferenze, a Tours, a Ligugé, a Roma, che rimangono oggi riferimenti. Anche l’anno «  martiniano  » 1996-1997 fu l’occasione di conferenze e di un simposio incentrato principalmente sul tema della condivisione del mantello e su la città di Tours.

Il simposio previsto a Tours in 2016 vuole avvicinarsi alla figura «  martiniana  » in tutta la sua ampiezza e tutta la sua irradiazione. Diverse discipline scientifiche, storia, archeologia, storia dell’arte, studi letterari, etnologia e antropologia, teologia, economia politica, sono invitati a convergere su alcune questioni fondamentali che possono sorgere cosi  :

– se l’origine del culto è stato ben studiato (cf. L. Pietri), sarà necessario continuare la riflessione sul rapporto tra la distribuzione di un libro e il successo di un culto, e anche sulle diverse dimensioni del culto “martiniano”. Questa fase originale implica fondazioni nella Touraine, nel Poitou ma anche a Roma e altrove nella Gallia e l’Italia ;

– la caratterizzazione di una fase iniziale dovrebbe permettere di studiare la questione delle rivitalizzazioni, rinascite, riappropriazioni, reinterpretazioni, ricariche nella storia del culto in rapporto ovviamente con i fenomeni opposti di estinzione, declino, cancellazione, annientamento, ecc … Tutto questo è stato poco studiato in lavori precedenti. Le diverse dimensioni del culto non si combinano necessariamente al stesso grado nello stesso periodo. Ogni fase di crescita del culto ha probabilmente le sue sorgenti e la sua propria geografia. E particolarmente utile di incrociare storia dei testi e problematiche archeologiche nelle diverse fasi: fondazioni del periodo delle origini, merovingi e carolingi fondazioni, periodo del Medioevo centrale (per esempio la diffusione del culto a partire di Monte Cassino fino a diversi fondazioni come San Martino in Valle nel Abruzzo), periodi piu recenti. In ogni fase sono domande di scala: alla scala di tutta l’Europa, sono regioni dove il culto è stato ripreso in contrapposizione a quelli in cui scompare; a una scala locale il trasferimento di dedicazione da una chiesa scomparsa ad una nuova chiesa non si fa sempre al stesso luogo ma può dipendere da una logica di rapporti locali ;

– come individuare il culto di San Martino in questa prospettiva in Italia, nelle isole britanniche, la Spagna, nella zona germanica, nell’area scandinava, nell’area slava, in Ungheria …

– in un ampio periodizzazione: Origini, periodo carolingio, Medioevo centrale, tardo Medioevo, età moderna, il XIX secolo, XX secolo, sarà necessario esaminare, oltre alla storia e archeologia, se del caso, il testimonianza della letteratura, i dati dell’etnologia e dell’antropologia (la figura “martiniana” come elemento maggiore del folklore calendario), la produzione artistica e musicale, la riflessione teologica (l’attività caritativa è posto sotto il segno di San Martino a Utrecht, alla fine del XIX secolo o a Londra nel 1924, ma questo è forse specifico per determinati luoghi nel periodo contemporaneo?). Infine, la questione storiografica, soprattutto nel XIX secolo, non deve essere dimenticata.

Communications proposals will be formulated in one page and may be submitted in English, French, German or Italian. The Scientific Committee will select the proposals according to their relevance to the argument of the conference.

The deadline for submitting proposals is December 31th  2015.


Call for papers (Deutsch)

Sankt Martin, Aufschwung und Aufleben seit dem späten Altertum bis unseren Tagen

Der Rahmen des Jahres Sankt Martin 2016 (1700. Jahr nach seiner Geburt) ist eine gute Gelegenheit, die Studien über Sankt Martin zu überprüfen. Die betreffende Bibliographie ist riesengroß aber die Forschungsthemen sind ebenfalls äußerst zahlreich.

Man soll Verweis auf die Grundarbeiten von Jacques Fontaine für die Ausgabe der Werke von Sulpicius Severus, von Clare Stancliffe für den historischen Zusammenhang des 4. Jahrhunderts und von Luce Pietri für die Stadt von Tours im späten Altertum und dem Frühmittelalter selbstverständlich machen. Der archäologische Zusammenhang der Touraine hat ebenfalls die Arbeiten von Charles Lelong und von Henri Galinié verursacht. Ganz kürzlich verdankt man Elisabeth Lorans eine Erneuerung der archäologischen Frage von Marmoutier. Das Sankt-Martin Jahr 1960-1961 war durch mehrere Gespräche, in Tours, in Ligugé, in Rom, gekennzeichnet gewesen,  die heute Verweise bleiben. Das Sankt-Martin Jahr 1996-1997 war auch die Gelegenheit von Konferenzen und von einem Gespräch in Tours gewesen, das hauptsächlich auf dem Thema der Aufteilung des Mantels und auf Tours zentriert war.

Das in Tours 2016 vorhergesehene Gespräch wünscht anzulegen die Figur des Sankt Martin in seinem ganzen Umfang und seinem ganzen Glänzen. Mehrere wissenschaftliche Disziplinen, Geschichte, Archäologie, Kunstgeschichte, literarische Studien, Völkerkunde und Anthropologie, Theologie, Volkswirtschaft, sind nahegelegt, auf einigen Grundthemen zusammenzulaufen, die sich können folgendermaßen vorstellen: Wenn der Ursprung der Verehrung gut studiert gewesen ist (siehe. L. Pietri) wird es sich empfehlen, die Erwägung über den Beziehung zwischen der Verbreitung eines Buches und dem Erfolg einer Verehrung zu fortzusetzen, sowie über die unterschiedlichen Dimensionen der Sankt Martin Verehrung. Diese ursprüngliche Phase verwickelt Gründungen in der Touraine, in Poitou, aber auch in Rom und woanders in Gallien und in Italien.

Die Charakterisierung einer ursprünglichen Phase soll erlauben, die Frage der Wiederbelebungen, der Wiedergeburten, der Wiederaufleben, der Wiederausdeutungen zu studieren, in der Geschichte der Verehrung im Beziehung natürlich mit den umgekehrten Phänomenen von Verschwinden, Niedergang, Ausstreichen, Unleserlichwerden wieder auf, u.s.w…. Das alles ist in den vorhergehenden Arbeiten wenig studiert gewesen. Die unterschiedlichen Dimensionen der Verehrung harmonieren notwendigerweise in demselben Grad in derselben Periode nicht. Jede Phase von Aufschwung der Verehrung hat zweifellos ihre eigenen Federn und ihre eigene Erdkunde. Es ist besonders nützlich, Geschichte der Texte und archäologische Problematiken über diese unterschiedlichen Phasen zu kreuzen: Gründungen der Periode der Ursprünge, der merowingischen und karolingischen Gründungen, der Gründungen des hohen Mittelalters und der Gründungen von mehr jüngen Perioden. In jeder Phase stellen sich Fragen von Maßstab: im Maßstab der Gesamtheit von Europa die Gegenden, wo die Verehrung durch Gegensatz zu denjenigen wieder aufgenommen ist, wo er verschwindet; in einem örtlichen Maßstab die Überweisung der Schirmherrschaft einer in einer neuen Kirche verschwundenen Kirche ereignet sich notwendigerweise in demselben Ort nicht sondern kann eine Logik örtlicher Verhältnisse verwickeln.

Wie, die Verehrung heiligen Martins in dieser Perspektive in Italien, auf den britischen Inseln, in Spanien, auf dem germanischen Gebiet, auf dem skandinavischen Gebiet, auf dem slawischen Gebiet, in Ungarn legen…

Innerhalb eines breiten Periodisation: Ursprünge, karolingische Periode, hohes Mittelalter, spätes Mittelalter, Moderne, 19. Jahrhundert, 20. Jahrhundert, wird es sich zu befragen empfehlen, übertreibt die Geschichte und die Archäologie, je nach Fall, die Zeugenaussage der Literatur, der Daten der Völkerkunde und der Anthropologie (Sankt Martin als ein Hauptelement der kalendarische Folklore), die künstlerische und musikalische Produktion, die theologische Erwägung (die caritative Tätigkeit steht im Zeichen heiligen Martins in Utrecht am Ende des 19. Jahrhundert oder in London in 1924 aber ist das in gewissen Orten und damals Zeitgenossin nicht spezifisch?).

Schliesslich soll die historiografische Frage, besonders im 19. Jahrhundert, nicht vergessen sein.

Communications proposals will be formulated in one page and may be submitted in English, French, German or Italian. The Scientific Committee will select the proposals according to their relevance to the argument of the conference.

The deadline for submitting proposals is December 31th  2015.

 

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